J’aimais bien la viande jusqu’à ce que j’apprenne les répercussions de sa consommation. Une fois rendue à l’université, je me suis dit que je prendrais charge de ma vie en éliminant toutes obstacles pouvant empêcher ma croissance en tant que personne. Je tiens à prendre soins de mon bien-être, de celui des gens autour de moi et de celui de ma planète et en devenant végétarienne, je peux faire justement cela. Voici les quatres raisons principales pour lesquelles je suis devenue végétarienne:
1. La fonte des glaciers
Je suis certaine de ne pas être la seule à trouver les ours polaires adorables. Je veux dire, ce sont des boules de pelages blancs qui roulent dans la neige et se promènent de glacier en glacier à journée longue. Cependant, d’après IUCN, la population entière d’ours polaires s’est réduite de 30% dans les derniers 45 ans. Saviez-vous que 80% des émissions de gaz à effet de serre qui produisent la fonte des glaciers proviennent de la viande qu’on consomme au quotidien? En l’an 2000, 229 millions de tonnes de viandes ont été consommés et c’est estimé qu’en l’an 2050, la consommation en sera de 465 millions de tonnes. Sans les glaciers, l’ours polaire ne peut pas accéder à sa nourriture et ne peut se déplacer pour sa reproduction. Les femelles accouchent uniquement sur les banquises et suite à la fonte des glaciers, elle deviennent prisent, où il n’y a pas beaucoup de nourriture. Je ne sais pas pour vous, mais je ne suis pas prête à laisser disparaître encore une autre espèce.
2. La famine mondiale
Avec tous les moissons utilisés pour nourrir les bétails au niveau mondial, on pourrait nourrir un autre 4 milliards de personnes affamés et alors régler la famine mondiale un peu plus que 4 fois. Bien que les vaches méritent de manger également, les producteurs s’assurent de les faire engraisser jusqu’à ce qu’ils pèsent entre 800 et 900lb afin de les vendre pour leur viande. Ainsi, c’est pas les moins fortunés qui vont s’acheter des steaks à 8$/lb, c’est les mêmes gens qui peuvent se permettre 3 repas par jour. En d’autres termes, on se préoccupe de la surnutrition des vaches plutôt que de la survie des 759 millions de gens affamés.
3. L’effet cancérogene
Avec un taux élevé de cancer dans ma famille, je préfère prendre bien soin de mon corps et baisser le risque d’être atteinte d’une même maladie en cessant ma consommation de viande. L’Organisation de Santé Mondial a récemment classifiée la viande transformée parmi le Groupe 1 des causes primaires du cancer; ceci inclut le jambon, les hot-dogs, le salami et les saucisses. La viande rouge, c’est-à-dire le porc, le boeuf et l’agneau sont dits des causes probables du cancer également. En plus de causer le cancer, ce sont des aliments hauts en cholestérol qui, lui, s’accumule dans nos artères et cause des crises cardiaques ainsi que l’athérosclérose. Contrairement, le tofu, les produits à base de soja, les légumineuses ainsi que les autres substituts de viande ne causent aucun danger à ta santé ni à l’environnement! Si vous avez peur de manquer de protéines, sachez qu’une tasse de légumineuse contient autant de protéine qu’un steak de 3oz et coûte ⅛ du prix.
4. Un éveil spirituel
Les croyances religieuses sont différentes pour tous. Personnellement, je m’identifie aux principe bouddhistes et ces derniers dictent qu’on devrait agir avec conscience et compassion envers toutes espèces vivantes. Selon Buddha, c’est mal de tuer ou de blesser n’importe quelle espèce vivante, quelque soit humain ou animal. D’après les croyances Hindou, une vache est un animal sacré. En d’autres mots, l’importance de chaque animal sur cette planète est différente selon la religion en question.
Personnellement, je préfère vivre et laisser vivre, plutôt que de vivre au dépit de la mort d’un animal.
Le végétérianisme n’est pas quelque chose d’inatteignable, même pour ceux et celles qui ne croient pas pouvoir cesser de manger du bacon. De nos jours, il existe tellement d’alternatifs qui goûtent entièrement pareils et n’ont aucuns répercussions néfastes sur notre planète ni sur ses habitants. C’est à nous de modifier nos habitudes si nous souhaitons maintenir notre bien-être et celui de notre planète Terre.
Sources: Couverture, 1, 2, 3, 4 & 5
Note de l’éditeur/Editor’s Note: Toutes les opinions émises par l’auteur de cet article ne reflètent pas nécessairement celles de Her Campus uOttawa/Please note that this article reflects the views of the author and not necessarily those of Her Campus uOttawa.