David Gakwerere est un étudiant en cinquième année ayant une impressionnante connaissance pratique du campus. Présentement, il est en train de commencer la campagne Ici pour nous où il se présente en tant que président de la FÉUO, en collaboration avec Nicole Maylor (suivre le lien!) qui se présente pour le poste de vice-présidente aux affaires d’équité. Nous l’avons rencontré pour en apprendre plus sur sa personne ainsi que sur ces objectifs pour le campus!
Ronnie: En quoi étudies-tu et qu’est-ce qui t’a fait venir à l’Université d’Ottawa?David: L’administration publique avec une mineure en science politique. Lorsque j’étais en 12e année à Edmonton, je cherchais une université, mais je voulais continuer mon éducation post-secondaire en français sans devoir aller à Montréal, donc uOttawa a été mon choix. J’avais aussi été choisi au sein du programme des pages de la Chambre des communes.
Ronnie: Comment as-tu été impliqué sur le campus dans le passé?David: Depuis ma première année, je joue au soccer en intra-muros. Sans vouloir me vanter, mais toutes les équipes dans lesquelles j’ai joué ont accédé aux séries, dont trois apparences en finale et un titre remporté ! Je préfère les équipes mixtes. Par ailleurs, j’ai fait partie à la semaine 101 en tant que guide à trois reprises avec l’association étudiante auparavant connu comme l’AÉÉPID. Je me suis d’ailleurs impliqué au sein de l’AÉÉPID, maintenant l’AÉÉIP, de plusieurs façons à titre de directeur du bilinguisme en traduisant des documents, tel que dicte par le mandat dans la constitution. J’ai aussi travaillé avec les communautés anglophones et francophones au sein de l’association. En tant que directeur, j’ai eu la chance d’être présent lors des réunions de l’exécutif. Bien que je n’aie pas eu le droit de voter en tant que directeur, j’ai pu prendre part à l’association et amener mon point de vue lors des délibérations. Bref, bien que j’aie été au bas de l’échelon exécutif de L’AÉÉPID, je pense tout de même m’être démarqué. Ça m’a aussi aidé à comprendre comment les corps fédérés fonctionnent de l’intérieur. J’ai aussi été l’ombudsman de La Rotonde. J’ai été le tout premier en poste, donc, d’une certaine façon, j’ai dû mettre en œuvre et créer des précédents, en plus de développer la signification du titre à l’aide de sources externes. Je suis allé voir l’ombudsman de l’Université d’Ottawa et les gens au Centre d’équité et des droits de la personne. Grâce à l’aide reçue, j’ai été modérateur lors d’un atelier sur le harcèlement et la prévention au travail. En tant qu’ombudsman, j’ai eu le grand privilège de travailler avec eux et d’en apprendre beaucoup sur la gestion de plaintes et la collaboration avec différentes personnalités dans un environnement de travail demandant, tout en demeurant neutre, impartial et juste envers tous.
Ronnie: Parles-nous ce que ton expérience unique à l’Université d’Ottawa t’a appris.David: : Il y a toujours des gens qui se préoccupent et qui se sentent concernés sur le campus et cela touche tous les gens dans les bureaux administratifs, d’intra-muros, les corps fédérés ou même les gens qui se lèvent à tous les matins pour les Lundis Caféinés. Quand tu penses que le moral est bas ou que l’esprit étudiant n’est pas là, il y a des personnes qui y croient et c’est de cela qu’on doit se rappeler. C’est ma motivation! Il y a toujours des gens concernés par les préoccupations étudiantes. Je pense que les personnes l’oublient parfois et c’est pour ça que encourageant de garder cela en tête.
Ronnie: Quelles sont trois choses que les étudiants ne savent pas à propos de toi?David: 1. Je suis le plus jeune de 6 enfants. J’ai 4 sœurs et 1 frère!2. J’ai une voix radiophonique assez réaliste.3. Je suis très bon au soccer sur table. Pas seulement un peu. VRAIMENT bon!
Ronnie: Dis-nous brièvement de quoi traite ta campagne.David: Ma motivation pour poser ma candidature comme président est le potentiel de ce qu’on peut accomplir en tant qu’université, mais le plus important en tant qu’une communauté. Je me suis rendu compte que nous sommes bien loin d’accomplir le meilleur de nous-même. Il faut qu’on n’arrête de travailler individuellement. On devrait travailler ensemble, que ce soit les clubs, les services ou les corps fédérés. Il faut réanimer l’engagement et l’esprit étudiant que l’on a tous à l’intérieur de nous-même, cela revient à l’idée que les personnes se préoccupent véritablement de la vie étudiante, mais il nous faut travailler ensemble. Voici l’idée de ma campagne : nous sommes tous des étudiants, nous y sommes tous ensemble et il faut que l’on travaille en équipe. Si on ne s’unit pas pour les enjeux qui nous tiennent à cœur, nous ne serons pas en mesure d’accomplir grand-chose.
Ronnie: Quels sont certains changements que tu planifies faire sur le campus prochainement?David: Je commencerais par une meilleure communication. Nous voulons interpeller les étudiants, être présents pour eux, écouter leurs questions et les enjeux qui leur tiennent à cœur. Un meilleur engagement se produira lorsqu’on commence à parler à quelqu’un, c’est-à-dire prendre le temps de connaître cet individu, on peut alors les mener à s’engager dans leur propre fédération.
Ronnie: Selon toi, quels sont les enjeux clés sur le campus ?David: Les étudiants ne sont pas engagés à prendre part aux élections. Dans les quatre ou cinq, il y a environ 5000 personnes qui ont votés.et nous sommes environ 36 000 étudiants, donc le fait que 31 000 étudiants ne font pas entendre leur voix, c’est un problème. Il faut s’assurer que les gens soient engagés et savent ce qui se passe à l’université. En plus, je pense que la gestion de crise sur le campus est un défi. Certes, la prévention est cruciale, mais aussi le temps de guérison. La mise en place d’espaces sécuritaires pour permettre à ceux affectés de guérir est importante. Nous sommes censés être une université bilingue. Il faut avoir des possibilités équivalentes en anglais et en français tant pour les programmes d’immersion et pour ceux et celles qui poursuivent leurs études dans leur langue seconde. C’est la même chose pour les emplois sur le campus, par exemple, avec le régime travail-étude.
Ronnie: Quelle est ta vision pour uOttawa dans son ensemble?David: Atteindre notre plein potentiel, travaillez ensemble et être mieux ensemble. Nous pouvons le faire, il faut simplement que l’on travaille en équipe pour devenir notre meilleur. Nous sommes tous ici à pour obtenir notre baccalauréat tout en accomplissant d’autres choses remarquables, mais le rôle de la fédération est de faire en sorte que cette expérience soit inoubliable. Il faut que notre passage ici soit memorable, car il sera un moment.
Ronnie: Quel est ton endroit favori autour du campus pour sortir le soir?David: C’est clair : La Maison Acadienne est la place où être. Non seulement pour leurs superbes aubaines et leur équipe du tonnerre, mais aussi pour les gens que tu y rencontres!
N’oubliez pas d’aller voter le 10, 11, et 12 février!