Après trois ans, je peux dire qu’il y a un service sur le campus que j’ai sous-estimé. Il s’agit du service de mentorat. Je n’ai jamais pensé que j’aurais besoin de ce service, car je ne pensais pas qu’il aurait quelque chose à m’offrir. Par contre, je peux dire que j’ai eu tort, car j’ai décidé d’aller à l’un de leurs groupes d’études, et j’ai été surprise. Il avait plein à me montrer et à m’apprendre. Une des mentors du Centre de mentorat de la Faculté des arts, Myriam, m’a vraiment impressionnée par son charme et son professionnalisme. Donc, j’ai décidé de prendre du temps pour apprendre à la connaître ainsi que d’apprendre au sujet de son rôle de mentor.
Her Campus: Bonjour Myriam ! Pour savoir, depuis combien de temps es-tu un mentor pour le Centre de mentorat?
Myriam Nolet: Je suis fière de dire que cela 4 ans que je suis une mentor. Il y a environ quatre ans, j’ai reçu un courriel qui parlait de l’opportunité et j’ai décidé de tenter ma chance.
HC: Pourquoi as-tu décidé de t’impliquer ?
MN : Je m’en vais en enseignement alors c’était la parfaite expérience pour moi. C’est un bon outil pour apprendre. Également, j’aime aider les autres et leur donner des conseils.
HC: Quel est ton rôle en tant que mentor?
MN: J’organise des groupes d’études pour certains de cours de lettres françaises. J’anime aussi des ateliers. Par exemple, il y en a sur la gestion du stress ou sur la procrastination. Par contre, le plus important, c’est qu’on soit là pour les étudiants. En tant que mentors, nous sommes là pour les encourager, les motiver et les conseiller. On est comme des cheerleaders (rires).
HC : Quels sont les critères pour obtenir ce poste? Puis, combien de mentors êtes-vous?
MN : Le candidat doit être bilingue et il doit bien réussir dans ses cours, car il doit être en mesure de bien guider les étudiants. Il faut avoir du leadership et vouloir aider les autres. Également, notre équipe comporte 12 mentors, en plus de nos deux tuteurs de philosophie.
HC : Qu’est-ce que tu aimes dans ton rôle le plus particulièrement?
MN : J’aime travailler avec les étudiant(e)s, ainsi qu’avec mes superviseures, Alexis Reichert et Véronika Bernard. Elles sont vraiment là pour nous aider et nous fournissent des commentaires constructifs pour qu’on donne le meilleur de nous-même. En d’autres mots, elles sont nos mentors (rires).
HC : Es-tu impliquée dans d’autres activités à l’Université ?
MN: Je suis présidente de l’Association étudiante du Département de français. C’est un intérêt personnel qui n’est pas relié à mon service avec le Centre de mentorat.
(Myriam avec des membres de l’AÉDF.)
HC : Quelles sont tes responsabilités en tant que Présidente de l’AÉDF ?
MN : J’aide à superviser les autres rôles de l’association, je fais la promotion de la francophonie sur le campus, je participe au Conseil des directeurs. Également, je crée des évènements pour les étudiant(e)s comme des sorties à la cabane à sucre ou au verger. On donne aussi des bourses sous forme de concours d’écriture. Puis, on est là pour répondre aux questions pour rendre l’expérience des étudiant(e)s plus agréable.
HC: Quel est ton meilleur souvenir en tant que mentor ou présidente de l’AÉDF ?
MN: En tant que mentor, j’aime voir l’étincelle dans les yeux des étudiants quand ils comprennent quelque chose ou quand on trouve des solutions à leurs difficultés. C’est un sentiment indescriptible.
HC : Est-ce qu’il y a une partie plus difficile à ton travail avec le Centre de mentorat ?
MN: Quand on ne sait pas comment répondre à leurs questions ou leurs inquiétudes, c’est difficile. Aussi, quand les étudiants manquent de motivation, c’est dur, car on ne peut pas avoir cette motivation pour eux.
(Myriam avec les autres mentors du Centre.)
HC: Quel est ta motivation dans tes moments les plus difficiles académiquement ?
MN: En effet, il y a des cours qui me plaisent moins ou que je trouve difficile. Par contre, je me dis que cela fait partie de mon parcours. Tout ne peut pas être facile ou amusant. Puis, j’ai une grande passion pour les langues modernes alors cela m’aide dans les moments où je suis moins motivée.
HC : Combien de langues parles-tu par curiosité?
MN: Je suis bilingue (français-anglais). Je parle aussi l’espagnol, et je suis débutante en mandarin et polonais. Cette session, j’ai commencé à apprendre la Langue des signes québécoise.
HC: Quel est ton coin préféré pour étudier sur le campus ?
MN: J’aime bien étudier au CARTU. L’atmosphère est tranquille et si tu as des questions, tu as plein de ressources à ta disposition.
HC : Est-ce que tu as une routine d’étude?
MN : Je me fais des horaires des lectures, ce qui me permet d’être toujours à temps dans ma lecture de textes. J’aime aussi me faire des feuilles aide-mémoire avec les concepts clés que je dois mémoriser. J’ai remarqué que j’aime aussi beaucoup étudier avec des collègues de classe.
HC: Qu’est-ce tu voudrais dire comme derniers mots à nos lecteurs?
MN: Notre équipe est gentille, accueillante et on est là pour tout le monde. Lisez nos courriels, car vous ne savez pas ce que vous manquez! Si vous n’avez rien à nous demander, passez dans le local juste pour nous dire bonjour.
Si vous voulez vister le Centre de mentorat de la Faculté des arts, allez au Pavillon Simard à la pièce 125B ou envoyez-leur un courriel pour prendre rendez-vous avec l’un des mentors.
Picture credits: Les images ont été fournis par Myriam Nolet.