En mai dernier, J’ai eu la chance d’admirer la splendeur naturelle de la Colombie-Britannique. Les arbres géants couverts de lichen, un paysage vert comme l’azur qui séduit les amoureux de la nature! À un point où mes compagnons de voyage sont restés par la suite près de Vancouver jusqu’en octobre. Des amis proches que j’ai eu le plaisir de revoir durant la semaine de lecture.
On a eu le temps de rattraper le temps perdu et de connaître ce qui leur est arrivé pendant l’été. Leurs histoires étaient plus rocambolesques les unes que les autres! Que ce soit le mignon paysagiste qui les a embauchés, les nuits dans les parcs publics, éduquer un jeune chiot en constant changement d’environnement. Ils m’ont avoué avoir une certaine nostalgie de ces jours d’aventures où rien n’est certain.
Pourtant, une de leur histoire a attiré mon attention : la technique Tinder. Deux de mes amis sont un couple depuis quelques années déjà. Ensemble, ils ont un malin plaisir à rigoler sur des applications de « dating ». Cela faisait plusieurs jours que mes trois amis étaient sans logis et obligés de dormir dans leur voiture. Vivre au jour le jour était leur philosophie. Passant un peu de temps sur l’application en question, ils ont vu l’opportunité de rencontrer des gens qui peuvent les aider dans cette situation pour le moins…inconfortable! Mettant une photo d’eux avec le retriever, où ils étaient et ont demandé logis et l’opportunité de socialiser. Leur profil était toujours mis à jour et ils augmentaient le rayon pour atteindre le plus de gens possible. Ils ont aimé tous les profils et le nombre est relativement choquant de réponses : plus de 300 matches parfaits en moins de 24h. Ils se sont mis à parler à tous ceux qui le voulaient bien. Finalement, la technique était un succès! Cela a pris moins de trois heures pour trouver des gens pour les accueillir, mais aussi pour faire la fête!
Ils ont continués les rendez-vous Tinder pendant un bon moment, jusqu’à ce qu’ils se trouvent du travail à Victoria. Ils ont rencontré leur « maman BC », qui les a hébergés et nourrit dans les moments difficiles. Une charmante dame qui aide les voyageurs en détresse. La plupart du temps, ils rencontraient des gens sympathiques et certains sont même devenus des amis. D’autres ne sont devenues que des situations cocasses où mes amis se dépêtraient en parlant le bon Québécois.
Sans itinéraire, les suggestions des gens faisaient leur bonheur. Ils ont découvert des coins inattendus, des tours de certaines villes avec leur rencontre, des cafés et restaurants.
Enfin, cela nous démontre à quel point il est aisé de connecter entre humains. Un peu de créativité peut sortir celui qui le veut bien d’un pétrin.